Architecture et lieux d'enseignement : 2 - Secondaire, professionnel et technique Itinéraire réalisé avec le site internet www.itineraires-caue.fr

Commune de départ : HAUTS DE BIENNE
Commune d'arrivée : SALINS-LES-BAINS
Distance : 125,160 km

On reconnaît de plus en plus l'importance de l'architecture scolaire pour développer la qualité des relations, améliorer la transmission des connaissances et favoriser le plaisir d'apprendre.

Lorsque l’on évoque l’école « autrefois », vient à l’esprit le tableau noir de la salle de classe où sont groupés des élèves, chacun assis à son pupitre, le tout surveillé par le maître installé à son bureau, sur une estrade. Cet archétype est celui véhiculé par la loi Ferry de 1882 rendant l’instruction primaire obligatoire mais aussi laïque.
Bien qu’étant sans doute la plus connue, cette loi a été précédée d’autres, à commencer par la loi Guizot en 1833, instaurant la création d’une école publique ou privée dans « un local convenablement exposé » dans toutes les communes françaises de plus de 500 habitants.

Durant la première moitié du 19ème siècle, les écoliers sont encore entassés dans une pièce qui est souvent le logement du maître, sur des bancs, dispensés d’un enseignement individuel (l’enseignant faisant venir auprès de lui chaque élève) ou mutuel (grâce à des moniteurs répétant sa parole).

Nul doute que l’une comme l’autre de ces deux méthodes aient pu porter leurs fruits.

En 1834 cependant, Auguste Bouillon rédigeait le premier traité d’architecture scolaire en France : De la construction des maisons d'école primaire. Parmi les préconisations : cour, préau, couloirs, classes, etc.

Lire la notice complète

Rédaction : Adeline Cueilleuse de mémoires 

 

Les Points d'Intérêt présentés dans cet itinéraire concernent pour la plupart des bâtiments neufs et/ou rénovés sur la période contemporaine.

 

Ressources complémentaires :

♦ Vous pourrez également retrouver d'autres équipements scolaires sur le site :

Habiter nos Territoires en Bourgogne-Franche-Comté : Architecture XXe / Les lieux d'enseignement

♦ Voir aussi La Partie 1 dédiée aux écoles

Cet itinéraire est composé des points d'intérêt suivants :


1
39

Lycée Victor-Bérard : restructuration de l'internat et des amphithéâtres

35 Quai Aimé Lamy

39400 HAUTS DE BIENNE


2
39

Collège Louis Bouvier, restructuration et extension

12 rue Paris

39150 SAINT-LAURENT-EN-GRANDVAUX


3
39

Lycée professionnel Le Corbusier

255 rue charles ragmey

39000 LONS LE SAUNIER


4
39

Lycée Sainte-Marie, extension de l'internat

84 Rue Saint-Désiré

39000 LONS-LE-SAUNIER


5
39

Collège et lycée Sainte-Marie

84 rue Saint Désiré

39000 LONS-LE-SAUNIER


6
39

Lycée Jean-Michel

400 rue du docteur jean michel

39000 LONS LE SAUNIER


7
39

Montmorot Campus : lycée agricole, CFA, CFPPA et exploitation agricole

614 Avenue Edgar Faure

39570 MONTMOROT


8
39

Halle technologique de l'Ecole nationale d'industrie laitière et de biotechnologie (ENILBIO)

38 rue du vieil hôpital

39800 POLIGNY


9
39

Cité scolaire Victor-Considérant

2 rue du Lycée

39110 SALINS-LES-BAINS

Lycée Victor-Bérard : restructuration de l'internat et des amphithéâtres

Le lycée Victor-Bérard, situé à Morez Hauts de Bienne, la « capitale de la lunetterie », forme les futurs lunetiers, opticiens et techniciens d'entreprise.
Le bâtiment a été construit en 1933 (inauguration) par les architectes Paul Guadet et André Boucton, fortement inspirés par la pensée d'Auguste Perret dont les œuvres ont diffusé l'usage des constructions en béton armé.

39 Lycée Victor-Bérard Internat - Morez Hauts-de-Bienne (39) - Internat / N.Waltefaugle photo 2011 / Tardy arch.
Lycée Victor-Bérard Internat - Morez Hauts-de-Bienne (39) - Internat / N.Waltefaugle photo 2011 / Tardy arch.
Lycée Victor-Bérard Internat - Morez Hauts-de-Bienne (39) - Internat en arrière-plan / N.Waltefaugle photo 2011 / Tardy arch.
Lycée Victor-Bérard Internat - Morez Hauts-de-Bienne (39) - Bâtiment blanc : Internat / N.Waltefaugle photo 2011 / Tardy arch.
Lycée Victor-Bérard Internat - Morez Hauts-de-Bienne (39) - Internat intérieur / N.Waltefaugle photo 2011 / Tardy arch.
  • Architecture
  • Thème(s)
  • Équipement public (école, mairie, sport, justice...)
  • Adresse
  • 35 Quai Aimé Lamy
    39400 - HAUTS DE BIENNE
  • Concepteur(s)
  • Atelier Tardy
  • Période
  • 21e siècle (2011)
  • Présentation
  • Le lycée Victor-Bérard, situé à Morez Hauts de Bienne, la « capitale de la lunetterie », forme les futurs lunetiers, opticiens et techniciens d'entreprise.
    Le bâtiment a été construit en 1933 (inauguration) par les architectes Paul Guadet et André Boucton, fortement inspirés par la pensée d'Auguste Perret dont les œuvres ont diffusé l'usage des constructions en béton armé.

    Situé en ville, le site retenu est fort pentu. Guadet imagine 5 corps de bâtiments étagés sur la pente : un grand internat tout en haut, un externat parallèle un peu plus bas, une galerie de circulation perpendiculaire qui les relie et descend jusqu'au Quai Lamy grâce à un impressionnant escalier de 240 marches.

    L'architecte bisontin Olivier Tardy restructure l'internat (de 2008 à 2011) et aménage un étage supplémentaire dans le comble (tout en préservant la capacité d'accueil, soit 200 élèves.

    Les deux amphithéâtres Jules-Monneret et des Sciences font l’objet d’une restructuration pour répondre aux exigences réglementaires et techniques en vigueur :

    • L’amphithéâtre Jules-Monneret, resté dans son état d’origine, a été restructuré en 2012.
      La qualité du lieu à investir est telle, que le projet tend à magnifier avec le plus de discrétion possible l’espace d’origine.
      L’intervention a consisté à laisser lisible la structure porteuse et à se l’approprier pour y loger les éléments techniques et de confort comme les plafonds acoustiques.
      Les matériaux d’origine, comme les parquets des tribunes, les bétons, ont été restaurés avec soin pour leur redonner leur éclat initial.
    • L’intervention sur l’amphithéâtre des sciences, en 2014, a consisté à réaménager l’espace en introduisant un nouveau mobilier et en logeant les éléments techniques, tels que la vidéoprojection et le confort acoustique dans les plafonds.

     Ces projets ont été réalisés dans le respect du bâti existant pour le mettre en valeur. 

Collège Louis Bouvier, restructuration et extension

Pour ce projet, l’extension a été utilisée comme élément d’assemblage des existants dispersés.

39 Collège Louis-Bouvier. Saint-Laurent-en-Grandvaux 39
Collège Louis-Bouvier. Saint-Laurent-en-Grandvaux 39
Collège Louis-Bouvier. Saint-Laurent-en-Grandvaux 39
  • Architecture
  • Thème(s)
  • Architecture moderne et contemporaine
    Équipement public (école, mairie, sport, justice...)
  • Adresse
  • 12 Rue Paris
    39150 - SAINT-LAURENT-EN-GRANDVAUX
  • Concepteur(s)
  • BEURET Daniel, architecte
    RATEL Véronique, architecte
  • Période
  • 21e siècle (2005)
  • Présentation
  • Pour ce projet, l’extension a été utilisée comme élément d’assemblage des existants dispersés.

    Le volume projeté n'est pas un corps de bâtiment en plus, il entre dans la composition du plan de masse avec la fonction de relier.
    "Les fragments deviennent un tout"

    Ce projet a été remarqué dans le cadre du Palmarès 2007 de l'architecture et de l'aménagement du Jura.

Lycée professionnel Le Corbusier

Véritable ville dans la ville, le lycée en a l'échelle, les institutions, la complexité.

39 Lycée Le Corbusier, Lons-le-Saunier (39) / 1988 arch. Jean Dubus  - Implantation site / photo caue39 02 2017
Lycée Le Corbusier, Lons-le-Saunier (39) / 1988 arch. Jean Dubus  - Vue intérieure hall - photo caue39 02-2017
Lycée Le Corbusier, Lons-le-Saunier (39) / 1988 arch. Jean Dubus  - Vue intérieure hall - photo caue39 02-2017
Lycée Le Corbusier, Lons-le-Saunier (39) / 1988 arch. Jean Dubus  - Vue intérieure hall - photo caue39 02-2017
Lycée Le Corbusier, Lons-le-Saunier (39) / 1988 arch. Jean Dubus  - Vue extérieure - photo caue39 02-2017
  • Architecture
  • Thème(s)
  • Équipement public (école, mairie, sport, justice...)
  • Adresse
  • 255 Rue Charles Ragmey
    39000 - LONS LE SAUNIER
  • Concepteur(s)
  • DUBUS Jean, architecte
  • Période
  • 20e siècle (1988)
  • Présentation
  • Véritable ville dans la ville, le lycée en a l'échelle, les institutions, la complexité.

    Les bâtiments en béton sont dans la droite ligne de l'architecture moderniste. Ils n'ont subi que peu d'interventions extérieures depuis la construction. Seul l'internat et sa toiture ont été restructurés en 2010 par l'architecte Alain Just.

    La déclivité du terrain implique de fréquents changements de niveau d'un bâtiment à un autre ainsi qu'au sein même des édifices. Afin de se repérer sur ce site complexe, il convient d'établir le niveau 0 à l'entrée du lycée, rue Charles Ragmey. L'ensemble des bâtiments très homogènes, dans leur élévation, leur modénature épurée, se répartit sur trois axes parallèles séparés par des espaces intermédiaires extérieurs végétalisés ou pavés. 

    L'architecte a souhaité promouvoir un fonctionnement non pas linéaire comme dans la plupart des établissements similaires de l'époque, mais croisé, multiple, comme dans une rue intérieure, espace "fluide" animé, de caractère urbain. L'élève peut aller de sa chambre à l'atelier, de l'étude au self service, comme on va chez soi au bureau, de l'école au supermarché par des cheminements variés : avenue, ruelle, coursive, passerelle... suivant l'humeur du moment ou la météo.

    Pour assurer cette complexité, gage de liberté, l'architecte a organisé les différentes fonctions selon un plan masse très hiérarchisé, rigoureux et simple, qu'il a reliées entre elles par une multitude de liaisons horizontales et verticales, extérieures et intérieures, couvertes ou non, tout aussi hiérarchisées.

    La lisibilité de cette "cité" est assurée par une volumétrie volontaire, massive et forte. La géométrie primaire et variée des formes, l'entrelacs des lignes, les perspectives et points de vue en font un jeu éducatif grandeur nature, une pédagogie de l'espace et de l'architecture.

     

    Ressources complémentaires :
    Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine : accéder au Dossier IA39002014  

Lycée Sainte-Marie, extension de l'internat

L’architecture contemporaine du nouvel ensemble exalte les valeurs de l’établissement dont les fondements confessionnels sont signifiés par des éléments architecturaux de la façade principale.

39 Lycée Ste-Marie Lons-le-Saunier (39) Internat 2017
Lycée Ste-Marie Lons-le-Saunier (39) Internat 2017
Lycée Ste-Marie Lons-le-Saunier (39) Internat 2017
Lycée Ste-Marie Lons-le-Saunier (39) Internat 2017
  • Architecture
  • Thème(s)
  • Architecture moderne et contemporaine
  • Adresse
  • 84 Rue Saint-Désiré
    39000 - LONS-LE-SAUNIER
  • Concepteur(s)
  • MAILLARD Jacques, architecte
  • Période
  • 21e siècle (2017)
  • Présentation
  • L’architecture contemporaine du nouvel ensemble exalte les valeurs de l’établissement dont les fondements confessionnels sont signifiés par des éléments architecturaux de la façade principale.
    Du point de vue de son intégration dans le site, le nouveau bâtiment, de par sa volumétrie et ses matériaux, assure une transition architecturale en direction de l’église Saint-Désiré, entre l’architecture industrielle du bâtiment qui le précède et l’architecture traditionnelle qui lui succède.
    Une partie du mur qui clôture la parcelle qui contient le terrain d’emprise est conservé pour assurer la continuité de l’alignement de la rue Saint-Désiré. Ce mur diminué en hauteur façon muret-bahut pourra être superposé d’une clôture métallique et de deux portails coulissants qui fermeraient les accès de cette cour intérieure.
    D'un point de vue technique :
    Le bâtiment est composé de 2 ensembles juxtaposés : le bâtiment existant entièrement restructuré et surélevé d'un étage construit en ossature bois et une extension côté Ouest réalisée en technique mixte bois-béton.
    La toiture du premier est constituée d’une couverture zinc à pentes orientées et le deuxième est couvert d’une toiture terrasse.
    Le choix a été fait pour les façades Murs Ossature Bois d'un revêtement extérieur en zinc pour la noblesse et la pérennité de ce matériau.
    Côté patio, une paroi a été habillée en bardage bois qui célèbre ce matériau et met en valeur les courbes de cette façade.
    Au niveau des bois d’œuvre, le choix a été fait d’imposer des essences locales ou européennes –mélèze d’Autriche, sapin du Jura pour le plafond et une paroi du préau – et de matériaux biosourcés pour l’isolation des MOB - principalement constituée de laine de bois.
    Les bâtiments bénéficient d’une excellente performance thermique - RT 2012 - et d’un très bon éclairement naturel favorisé par l’agencement et la volumétrie des bâtiments – dont ce patio - qui profite à la plupart des locaux et des circulations.

Collège et lycée Sainte-Marie

La restructuration du site s'appuie sur la construction de deux bâtiments d'enseignement recadrant l'espace de la cour intérieure et connectant le bâtiment transversalement. 

39 Bâtiments d'enseignement Sainte-Marie - Lons-le-Saunier (39) 1995 - Collège et lycée - Détail escalier - Reichardt-Ferreux architectes - 1995 caue39
Bâtiments d'enseignement Sainte-Marie - Lons-le-Saunier (39) 1995 - Collège et lycée - Détail escalier - Reichardt-Ferreux architectes - 1995 caue39
Bâtiments d'enseignement Sainte-Marie - Lons-le-Saunier (39) 1995 - Collège et lycée - Détail escalier - Reichardt-Ferreux architectes - 1995 caue39
Bâtiments d'enseignement Sainte-Marie - Lons-le-Saunier (39) 1995 - Collège et lycée - Détail escalier - Reichardt-Ferreux architectes - 1995 caue39
Bâtiments d'enseignement Sainte-Marie - Lons-le-Saunier (39) 1995 - Collège et lycée - Détail escalier - Reichardt-Ferreux architectes - 1995 caue39
  • Architecture
  • Thème(s)
  • Architecture moderne et contemporaine
  • Adresse
  • 84 Rue Saint Désiré
    39000 - LONS-LE-SAUNIER
  • Concepteur(s)
  • REICHARDT Gilles, architecte
    FERREUX Gilles, architecte
  • Période
  • 20e siècle (1995)
  • Présentation
  • La restructuration du site s'appuie sur la construction de deux bâtiments d'enseignement recadrant l'espace de la cour intérieure et connectant le bâtiment transversalement.

    Le niveau de référence de la cour s'informe en creux dans l'épaisseur construite et ménage des passages, des transparences horizontales au travers des préaux jusqu'à la rue.

    Le volume bas du restaurant scolaire est réglé sur la courbure du mur d'enceinte de pierre existant. Il prolonge les cours et les préaux et articule l'entrée du site rue des Dombes.

     

    Cet équipement a été remarqué dans le cadre du Palmarès départemental de l'architecture et de l'aménagement du Jura 1999 : Lauréat catégorie Construction publique

    Projet retenu pour : Sa réponse urbaine qui, en épousant la limite de l'espace public, requalifie la rue tout en établissant une relation perméable de l'équipement scolaire avec la ville.

Lycée Jean-Michel

Le lycée de jeunes filles devient lycée d'état mixte en 1964 et prend le nom de Lycée Jean-Michel en 1974, médecin, héros de la résistance jurassienne.

39 Lycée Jean-Michel Lons-le-Saunier (39) - Agence Beuret-Ratel architectes restructuration 2008 / photo N. Waltefaugle
Lycée Jean-Michel Lons-le-Saunier (39)
Lycée Jean-Michel Lons-le-Saunier (39)
Lycée Jean-Michel Lons-le-Saunier (39)
Lycée Jean-Michel Lons-le-Saunier (39)
  • Architecture
  • Thème(s)
  • Équipement public (école, mairie, sport, justice...)
  • Adresse
  • 400 Rue Du Docteur Jean Michel
    39000 - LONS LE SAUNIER
  • Concepteur(s)
  • CENSELME Pierre, architecte
    BOURDON René, architecte
    RATEL Véronique, architecte
  • Période
  • 20e siècle (1962) / 20e siècle (2008)
  • Présentation
  • Le lycée de jeunes filles devient lycée d'état mixte en 1964 et prend le nom de Lycée Jean-Michel en 1974, médecin, héros de la résistance jurassienne.

    Le lycée, largement rénové en 2008 par l'agence Beuret-Ratel, a conservé l'implantation initiale des bâtiments qui s'organisent autour d''une cour, arborée sur son pourtour. Alors que la plupart des bâtiments possède la même structure de béton armé pour les élévations principales et de moellon calcaire sur les façades latérales, la façade sur rue de l'externat a profondément changé.

    L'entrée agrandie sur la cour d'honneur se matérialise par une grande verrière rythmée par des verres de couleur tandis que le hall d'accueil devenu traversant mène directement à la cour.

    Grâce aux différentes transformations, l'établissement accède à plus de fonctionnalité :

    Une liaison permet aux élèves de rejoindre l'externat et l'internat sans passer par l'extérieur. Le rez-de-chaussée de cette extension constitue un hall qui accueille le foyer des élèves ainsi que le passage menant aux ateliers des agents, agrandis lors de la restructuration. Un grand préau, formant un auvent sur les façades postérieures de l'externat et de l'internat, permet d'abriter les allées et venues entre les deux édifices. Une extension, visible sur la façade antérieure de l'internat, a permis de construire des cuisines aux normes. Le terrain de sport a également été remanié pour faire place à une piste d'athlétisme et des terrains de basket.

    A travers ces réorganisations, les espaces de vie des élèves ont pris de l'ampleur. Le parti pris de couleurs pour les circulations intérieures donne vie à cette architecture standardisée.

    Un recours systématique à la lumière naturelle dans les espaces de jonctions entre bâtiments, galeries ouvertes ou fermées, cages, en utilisant des matériaux composites translucides a été mis en oeuvre.

    La sculpture au centre de la cour, a été réalisée au titre du 1% artistique en 1963, par le sculpteur Salomé Venard, ainsi que les 6 bancs l'entourant ; elle porte sur le thème de la condition féminine.

     

    Références complémentaires :

     Inventaire Patrimoine Bourgogne-Franche-Comté : Dossier n° IA39002013 - 2011 - S. Pégeot, E. Pastwa

Montmorot Campus : lycée agricole, CFA, CFPPA et exploitation agricole

39
  • Architecture
  • Thème(s)
  • Équipement public (école, mairie, sport, justice...)
  • Adresse
  • 614 Avenue Edgar Faure
    39570 - MONTMOROT
  • Concepteur(s)
  • BACH Claude, architecte
    CORRADO Catherine, architecte
    RATEL Véronique, architecte
    FRACHON Alain, architecte
    GIRARD Pierre, ingénieur
  • Période
  • 20e siècle (1968) ; 20e siècle (1992 ; 1996 ; 1999)

Halle technologique de l'Ecole nationale d'industrie laitière et de biotechnologie (ENILBIO)

La construction de la Halle technologique apporte à l’Ecole Nationale d’Industrie Laitière de Poligny bien plus qu’une extension pédagogique : en regroupant tous ses ateliers de fabrication et d’expérimentation, des laboratoires et des salles d’enseignement, l’école se dote d’un outil fonctionnel et performant mais donne aussi une nouvelle image à son activité. 

39 Halle technologique de l’ENILBIO. Poligny 39
Halle technologique de l’ENILBIO. Poligny 39
Halle technologique de l’ENILBIO. Poligny 39
  • Architecture
  • Thème(s)
  • Architecture moderne et contemporaine
    Équipement et patrimoine d'industrie, d'artisanat et de travail
    Équipement public (école, mairie, sport, justice...)
  • Adresse
  • 38 Rue Du Vieil Hôpital
    39800 - POLIGNY
  • Concepteur(s)
  • STIMULUS Architecture
  • Période
  • 21e siècle (2004)
  • Présentation
  •  

    La construction de la Halle technologique apporte à l’Ecole Nationale d’Industrie Laitière de Poligny bien plus qu’une extension pédagogique : en regroupant tous ses ateliers de fabrication et d’expérimentation, des laboratoires et des salles d’enseignement, l’école se dote d’un outil fonctionnel et performant mais donne aussi une nouvelle image à son activité. 
    Image où sont convoqués : modernité, technicité, rigueur, rationalité, clarté, comme agrément, confort, convivialité, échange, humanité… 
    L’usage du cuivre en façade crée le lien entre la tradition et la modernité : les écailles démesurées font référence aux bardages des maisons du plateau et leur couleur se marie à celle des toits environnants. Le cuivre valorise le lieu d’enseignement et l’emblématise en tant que matériau indispensable à la fabrication du fromage de comté, en lui donnant son goût. 
    Le bâtiment donne extérieurement à lire ses fonctions. Chaque partie est identifiable par des volumétries, des matériaux et des ouvertures particulières qui jouent également avec leur environnement direct, entre vieille ville et quartier résidentiel décousu fait d’immeubles et de pavillons. 
    Dans cette école dont le programme complexe se rapproche de celui d’une usine, la simplicité apparente du plan, structuré à partir des circulations (hall, coursive encerclant tous les ateliers et galerie de visite les surplombant dans toute la longueur), se veut didactique et rassurante en facilitant l’orientation. Les différents acteurs sont accompagnés et mis en valeur par un environnement de qualité, fait de matériaux et de dispositifs dictés par les règles d’hygiène de la profession, d’ouvertures visuelles, de mises en séquence des espaces et d’ambiances lumineuses soignées, utilisant au maximum l’éclairage naturel. 
    Le but étant de stimuler l’activité, la curiosité, l’envie d’apprendre et de comprendre. 

Cité scolaire Victor-Considérant

Lycée moderne mixte de Salins-les-Bains, puis lycée climatique, actuellement lycée et collège climatiques Victor-Considerant.

39 Cité scolaire Victor-Considérant, salins-les-bains (39) - Sculpture d'Edgar Pillet au premier plan - photo 2022
Cité scolaire Victor-Considérant, salins-les-bains (39) - Le site dans sa pente, vu du nord, au dessus de la restauration.© Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine 2014 J. Mongreville
Cité scolaire Victor-Considérant, salins-les-bains (39) - Façade postérieure de l'externat depuis son angle sud-ouest.© Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine 2014 J. Mongreville
Cité scolaire Victor-Considérant, salins-les-bains (39) - préau sous l’exterant © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine 2014 J. Mongreville
  • Architecture
  • Thème(s)
  • Équipement public (école, mairie, sport, justice...)
  • Adresse
  • 2 Rue Du Lycée
    39110 - SALINS-LES-BAINS
  • Concepteur(s)
  • GEBHART Pierre, architecte
    APPRILL Jean, architecte
  • Période
  • 20e siècle (1966)
  • Présentation
  • Lycée moderne mixte de Salins-les-Bains, puis lycée climatique, actuellement lycée et collège climatiques Victor-Considerant.
    Dominant la ville de Salins, adossée aux contreforts du mont Poupet et répartie sur près de 4 hectares, la cité scolaire Victor-Considérant comprend un lycée général et un collège, fréquentés par près de 800 élèves demi-pensionnaires, internes ou externes.

    Le lycée est édifié en 1966 par les architectes Pierre Gebhart et Jean Apprill (Atelier Ville & Montagne puis Atelier UA5).
    Par arrêté ministériel du 16 mars 1970, le lycée est fait lycée climatique*.
    Une œuvre d'art est commandée à Edgard Pillet.
    Le 26 septembre 1978, le lycée est nationalisé et la cité scolaire (collège + lycée) créée.

    Les différents bâtiments composant la cité scolaire s'étagent sur un terrain arboré, en pente, sur les hauteurs de la ville, les internats occupant le haut du terrain et l'accueil le bas. Tous les bâtiments sont en béton armé, partiellement enduits, couverts en terrasse, élevés sur des caves ou vides sanitaires.


    *Les lycées et collèges climatiques sont des établissements d’enseignement public du second degré, destinés à recevoir des élèves dont la santé nécessite, pour leur permettre de suivre une scolarité régulière, un séjour dans une région climatique favorable. Ce ne sont pas des établissements à caractère sanitaire (il n’y a pas de prise en charge par la Sécurité sociale). La structure pédagogique de ces établissements est celle des établissements publics de premier cycle – éventuellement de second cycle classique, moderne ou technique.

     

    Référence complémentaire :
    Inventaire Patrimoine Bourgogne-Franche-Comté : Dossier n°IA390020262012 - Ph. Mairot