Issu de la construction au milieu du XIXe siècle d’un barrage sur la Cure, le lac des Settons joue dès l’origine un rôle dans la régulation des débits de l’Yonne et dans le flottage du bois vers Paris. Délaissée dans les années 1920, cette deuxième fonction est remplacée par le développement touristique du plan d’eau marqué par l’implantation d’un camping dans les années 1950. Ainsi, des différents lacs du Morvan, celui des Settons est aujourd’hui le mieux équipé pour les loisirs et les pratiques sportives : pêche, rafting, voile, VTT…
Issu de la construction au milieu du XIXe siècle d’un barrage sur la Cure, le lac des Settons joue dès l’origine un rôle dans la régulation des débits de l’Yonne et dans le flottage du bois vers Paris. Délaissée dans les années 1920, cette deuxième fonction est remplacée par le développement touristique du plan d’eau marqué par l’implantation d’un camping dans les années 1950. Ainsi, des différents lacs du Morvan, celui des Settons est aujourd’hui le mieux équipé pour les loisirs et les pratiques sportives : pêche, rafting, voile, VTT…
ntégré avec l’aménagement de deux plages dans le plan d’urbanisme de la base étudié par G. Parlos, le club nautique figure comme la construction emblématique du lac. Réservé aux stagiaires de voile, il est bâti pour accueillir : une salle de quart, une discothèque, une salle de réunion, un coin repas, une cuisine, des bureaux, des vestiaires et une buvette. Etabli sur l’eau, de forme pyramidale, il apparaît comme un signal depuis les rives du lac et permet une vue panoramique sur le plan d’eau. Sa silhouette, son plan hexagonal, les ruptures de toit et l’utilisation du bois valent à cette construction son surnom de pagode. Outre le club nautique aujourd’hui occupé par un restaurant, la base comprend: un bâtiment dédié à la pratique de la voile composé d’ateliers, de bureaux et de sanitaires, des structures d’hébergement et de restauration, des aires de jeux et de pique-nique et un préfabriqué Tridim 120. Il s’agit de la reproduction d’un des trois prototypes de la seconde série des clubs de jeunes, programme commandé par le ministère de la Jeunesse et des Sports entre 1966 et 1978 pour doter le pays d’équipements socio-éducatifs. Environ 2500 clubs de jeunes livrés en kit ont été montés sur le territoire national par des jeunes qui les utilisaient comme espaces de rencontre et d’échange. Mis au point au début des années 1970, le Tridim 120 n’est pas le type de clubs le plus visible aujourd’hui. Deux exemplaires ont cependant été repérés dans l’Yonne (voir p. ). Le principal avantage de ce modèle conçu par BSM-Goddeeris, Deleu et Thoreau architectes, réside dans son plan libre modulable : à la partie fixe composée d’une dalle de béton et d’une «structure parapluie» de 200 m² , s’ajoute une partie mobile constituée de panneaux pleins ou vitrés, plans ou courbes, permettant des transformations temporaires, selon les saisons et les activités.
Extrait du Guide d’architecture en Bourgogne 1893-2007 – Éditions Picard – 2008
Coordonnées GPS de ce point d'intérêt (en foncé sur la carte) : 47.188259, 4.068508