Saint-Luc, une église de quartier. La seconde moitié du XXème siècle voit se multiplier le nombre de constructions d’églises. L’église de village devient l’église de quartier dans les nouveaux secteurs résidentiels composés d’immeubles et de pavillons.
Saint-Luc, une église de quartier. La seconde moitié du XXème siècle voit se multiplier le nombre de constructions d’églises. L’église de village devient l’église de quartier dans les nouveaux secteurs résidentiels composés d’immeubles et de pavillons.
En 1968 : le quartier des Mouillères accueille 3 000 habitants, dont 500 enfants scolarisés ; celui de la Marjorie est en construction. On attend une population d'au moins 6 000 habitants. Une petite chapelle en préfabriqué existe sur un terrain des Mouillères appartenant à la famille Prost de Perrigny. Il est construit sur ce terrain une église placée au rez-de-chaussée d'un bâtiment comprenant des salles de réunion. C'est une association « Les amis de Saint Luc » qui prend la charge de la construction, de la décoration et de l'entretien de cette église.
Le bâtiment reflète les mutations sociétales du XXème siècle de l’église catholique qui s’inscrit dans un vaste mouvement de réflexion sur l’adaptation de la liturgie aux temps modernes.
Les axes de recherche se concentrent sur :
- soit la recherche d’intégration et d’humilité où l’église n’est autre qu’une maison de prière, un bâtiment peu ou non différencié des autres dans le quartier.
- soit la recherche d’une rupture formelle par rapport à l’environnement bâti, intervenant par les lignes et les matériaux plutôt que par le volume.
La hauteur et le volume ne sont plus considérés, ni même acceptés, par la majorité du clergé comme des attributs distinctifs de l’architecture religieuse.
A l’intérieur, la forme traditionnelle de la croix latine est abandonnée au profit d’espaces plus simples où tous les fidèles peuvent voir le prêtre et qui permettent une meilleure participation de l’assemblée.
Dans bien des cas, l’architecte lui-même intervient dans la réalisation du décor de l’église. Il conçoit les plans du mobilier liturgique, dessine les vitraux, ou tout au moins en donne une esquisse à l’artiste qui sera chargé de les réaliser. Ici les vitraux sont réalisés par l'artiste-plasticien Alain Bouvier.
Coordonnées GPS de ce point d'intérêt (en foncé sur la carte) : 46.673779, 5.572389