Ancien bâtiment industriel des Quatrouillots à Besançon devenu une série de huit logements semi-collectifs, les « lofts de Saint-Valentin » est une opération exemplaire en termes de changement de destination.
Le bâtiment d'environ vingt mètres de large pour quarante mètres de long est un gabarit qui se prête difficilement à un découpage en logements. L'intelligence de l'architecte aura été de s'appuyer sur la trame structurelle. Les huit logement sont donc disposés en lanière de cinq mètres de large sur vingt de long et chacun se divise en deux avec au Nord-Est les espaces dit servants, c'est-à-dire les chambres, salles-de-bains et cuisines et au Sud-Ouest, ouverts par des baies toute-hauteur, la partie dite servie, avec les espaces de séjour et mezzanine aménageable en bureau.
Si les logements partagent ce principe d'organisation interne et leur jardin commun, dans le détail il reste de la place à l'appropriation par chaque habitant de son logement : ici une cloison en moins permet d'agrandir la cuisine et là une en plus permet de séparer en deux la cuisine et la salle à manger.